Chapitre 3 : Couvre chef

Après s’être assuré qu’il tiendrait bien debout, il est temps de s’occuper de ce qui coiffe ce pigeonnier : une étrange toiture en coupole surmontée d’une boule.
Une boule en béton moulé sur son piédestal… au sommet de l’édifice, elle a souffert. Érodée, creusée, un oiseau y a même fait son nid. Il faut lui redonner sa forme avant de l’enduire.

Puis cette coupole, enduite au mortier, pour le moins originale. L’enduit est tellement dégradé qu’il est décidé de l’éliminer en totalité en vue de le restituer. On découvre une structure à quatre pans voûtés constitués d’une double peau de briques foraines placées sur chant. La coupole s’ouvre sur ses quatre arêtes et menace de s’écrouler sous le poids de la boule qui sert de clé de voûte. Il faut consolider le tout : plusieurs briques sont déposées puis recollées, les fissures sont colmatées.

Enfin, la coupole est tramée et enduite. Un corps d’enduit à base de mortier chaux et ciment hydrofugé, puis une finition spéciale : un graissage de stuc hydraulique lissé dans le frais d’un mortier… un travail fastidieux mais qui assure une bonne étanchéité de l’enduit et redonne à la toiture/coupole plusieurs décennies de pérennité.

Le pigeonnier est hors d’eau.