Chapitre 6 : Énormément d’ornements…

De haut en bas, en long, en large et en travers : des ornements. Moulures, boule, consoles, rosaces, frises, décors… tant d’éléments en béton moulé qui se sont dégradés et qu’il a fallu restaurer.

Au rez de chaussée, nouvelle excentricité : des appareillages de fausses pierres.

D’abord des pierres en bossage, formant les chaînes d’angle et les soubassements… et puis cette ouverture qui a été créée, il faut bien l’habiller. Alors un calepinage a été imaginé, ensuite réalisé : fausses pierres en bossage pour s’accorder avec le reste.

Enfin, un appareillage de pierres de tailles, avec le souci du détail s’il vous plaît : face pommelée et périphérie striée (caractéristique de la taille de pierre, les connaisseurs apprécieront) … encore un challenge relever. Pour restituer ces fausses pierres il a fallu inventer des outils : rouleau « pommeleur » (quelques 300 clous de tapissier plantés dans un cylindre de bois), rouleau « strieur » (là, on a fait appel à la technologie : impression 3D) ou lisseur de chanfrein (cornière soudée sur un manche de truelle)…

Ceux qui ont conçu et construit ce pigeonnier ont voulu faire une démonstration de techniques et de savoir-faire ; ceux qui le restaurent doivent redoubler d’inventivité et sans cesse renouveler leur métier.